8 mars 2002 : l’Oasis – Le Mans (72)

Posté le 08 mars 2002

Le 8 mars, je vais voir Miossec qui passe en concert à l’Oasis. J’y retrouve Matthieu Ballet qui joue du clavier dans le groupe. Il y a aussi Étienne Charry, l’ancien chanteur de Oui Oui, qui est venu voir son compatriote Matthieu. Il habite dans la Sarthe. Il s’est laissé pousser la barbe. Je suis très content de le rencontrer enfin, et je lui donne la cassette que je comptais donner à Miossec. Du coup, il me donne son dernier CD qu’il comptait aussi donner à Miossec : Serpents en flammes. En première partie, il y a Amor Belhom Duo, dont fait partie Thomas Belhom, un Manceau qui habite actuellement aux États-Unis. C’est un ami de Jean-Marie Lavie. Puis vient le tour de Miossec. Au milieu de son concert, il me fait monter sur scène pour que je chante une chanson. Comme Matthieu a fait découvrir mes chansons au groupe et qu’ils aiment bien, ils m’accompagnent sans trop de mal sur Laurent Boyer. Puis je redescends dans le public. Quelques chansons plus tard, il me rappelle. Je remonte sur scène, ce coup-ci on joue Oh zut. Comme ils ne jouent pas les accords dans le bon sens, je rappe plus que je ne chante, et avant de commencer la chanson, j’interpelle la ville du Mans sur le fait que je n’ai pas été pris pour être titularisé à la médiathèque lors d’un entretien, et que je trouve ça dégueulasse, que je servais la ville et qu’en retour ils me crachaient à la figure. Tout ça dit de telle manière que tout le public était avec moi. Ce que je ne savais pas, c’est qu’il y avait plein d’élus de la ville dans la salle. Puis j’enchaîne sur les paroles de ma chanson. À la fin, je me jette dans le public pour un slam. Malheureusement, le public de Miossec visiblement pas préparé à ça, s’écarte comme les eaux de la mer Rouge. J’ai l’impression de m’immobiliser dans les airs au moment où je m’aperçois que je vais me rétamer par terre. Ce qui m’arrive effectivement. Au moment où je touche le sol, je ressens une vive douleur dans la colonne vertébrale, comme un coup de poignard. Ayant peur de me relever et de devenir handicapé, je reste un moment comme ça à plat ventre. Puis je me relève lentement. Tout le monde dans le public me regarde comme si j’étais un extraterrestre. Puis je me fonds à nouveau dans le public pour regarder la suite du concert. Quelques chansons plus tard il m’appelle à nouveau. À la fin, Miossec joue seul sur une guitare dont quelques cordes sont pétées. Il improvise une sorte de blues, où il parle encore de moi. Puis il me demande de remonter pour le remplacer. Là je prends la guitare, et joue seul Rillettes du Mans, qui déclenche une ovation. Puis je chante le refrain d’une célèbre chanson de Miossec pour qu’il revienne faire son rappel. Là Miossec revient, mais je reste sur scène et me mets torse nu, en jouant de la mandoline pendant que Miossec se met derrière moi et danse comme s’il était en train de me baiser. Il faut dire qu’il était super alcoolisé. Après le concert, je vais voir le groupe dans la loge. Miossec titubant me dit qu’il adore mes chansons, et qu’il a envie de reprendre Si tu me quittais des yeux. Il voudrait que je reste avec lui dans la loge pour boire, mais Mamadi, qui doit me raccompagner en voiture, ne veut pas attendre.


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