juin 2003

Posté le 30 juin 2003

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Stéphane Guillerm de Poplane a donné un de mes disques à Arnaud Desplechin (qui a sa maison de production à côté de mon distributeur).

Je n’ai visiblement rien de grave au genou gauche, il n’y a plus qu’à mettre de la pommade.

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Ca y est, Didier Wampas m’a envoyé la photo avec Daniel Johnston !!!

Florent Poultier est venu me rendre visite cette après-midi, c’est la première fois que je le voyais depuis sa rupture, dont il à l’air de se remettre progressivement.

Nous avons enregistré une nouvelle chanson ensemble : « Takeshi Kitano  ».

Je n’arrive pas à graver de cd avec mon ordi.

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Cécile Magdelon et Nicolas Cochonnel (Zinc du forum des Wampas) se sont arrêtés vendredi chez moi, pour manger avant d’aller à Evreux.

Je leur ai fait un rapide résumé de ma carrière, avec l’écoute des chansons du début, du milieu et de la fin.

Mon débardeur : « un été BCBG  » va très bien à Cécile !

Nous n’avons pas trop tardé pour ne pas louper le concert de Daniel Johnston. Malgré le bouchon à l’arrivée et la queue à l’entrée (où nous avons retrouvé Mikatso et Emma), on avait encore trois bons quart d’heures.

J’étais le seul de tout le festival à porter un t-shirt de Daniel Johnston !

Didier Wampas nous a rejoint, et nous sommes rentrés dans la tente où Daniel Johnston allait jouer.

Avec un peu de retard, le Génie est entré sur scène, a sorti sa guitare de son étui et s’est mis à jouer, malgré le groupe d’à côté que l’on entendait encore. Il était complètement dans ses chansons, au point qu’il ne faisait pas attention au micro guitare et voix, s’en éloignant les yeux humectés.

J’ai gardé suffisamment de sang-froid pour me faire photographier par Cécile avec Daniel au second plan.

La partie à l’orgue était très belle aussi. Il a fini son court set par «True love will find you in the end», j’étais ému. Didier avait l’air de l’être aussi.

Il n’a pas fait de rappel, comme son groupe préféré, les Beatles.

Didier n’ayant pas froid aux yeux s’est faufilé et a ramené une photo de lui avec Daniel, et m’a nargué avec ! Mais comme Didier a un bon fond il s’est faufilé de nouveau, et je l’ai suivi pour ma Rencontre avec Daniel Johnston !

Je lui ai donné mon disque et ma dernière cassette, en essayant de lui dire tout ce que je pensais de lui (qui était en train de se faire draguer par une groupie qui avait un peu perturbé le concert). Puis je me suis fait prendre en photo avec lui par Didier, la main sur son épaule et un sourire comme je ne m’en étais jamais vu sur les photos !!! Je suis pressé que Didier m’envoie cette photo qui deviendra mon fond d’écran (pour commencer).

Puis je lui ai dis goodbye…

Philippe et Nico des Wampas était là, mais ils devaient être derrière car je ne les ai vus qu’après. Tout comme Delphine Duchemin,qui n’a vu que les quatre dernières chansons. Ca m’a fait bizarre de la voir en dehors du Mans.

Avec Cécile et Zinc nous avons regagné notre point de rendez-vous dans l’herbe. Frantz du forum est arrivé, Zinc a retrouvé son frère.

Nous avons mangé des tartines de rillettes avec du cidre.

Les toilettes étaient assez spéciales.

Laboloche est arrivé avec un de ses grand amis.

Soudain, Cécile a dit : « ah, mais qui voilà ?  ». C’était Daniel Johnston qui sortait du coin V.I.P. « Va lui dire quelque-chose, arrête-le !  ». « Mais quoi ?  ».

Je me suis quand même levé pour lui courir après : «Daniel, Do you want to drink a beer with us». Lui les yeux ailleurs : «No, I’m leaving home  ». Et il est parti.

Après Mickey 3D (pas très intéressant à part deux-trois chansons), et avant la fin de Burning Spear (nul), Les Wampas ont fait leur balance. Ensuite topo des intermittents ponctué par les pétards et feu d’artifice de Didier.

Deux mecs dont un avec une perruque du club Med ont cru indispensable de faire une parodie de : « Petite Fille  ». Bien mal leur en a pris puisque Didier les a canardé sans pitié avec un fusil à pétards flambants, mettant même le feu à la perruque du mec qui n’en menait pas large.

Puis le concert des Wampas a commencé. La poussière qui se dégageait du sol, sèche comme de la craie, était gênante. Le concert a été un peu gâché sur la fin, car Soulfly venait de commencer en face. Mais Didier encule les rockers brésiliens, et a joué les prolongations en les insultant héroïquement !

J’ai relancé de plus belle mon mal au genou, qui ne m’a pas quitté depuis un mois.

Après un verre et une tartiflette offerte par Labaloche, je suis rentré chez moi, non sans avoir taxé six clopes à Cécile avant de prendre la route.

Cet après-midi Aurore Bagarry est passée à la médiathèque, pour me montrer le livre qu’elle a fait à partir de ses photos de moi : certaines sont vraiment intéressantes.

Je boite franchement, j’irai voir le médecin lundi.

« Oh, I love you… I love you… I love you…  » (Daniel Johnston)

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Je viens de me rendre compte que la nouvelle jolie vendeuse du kiosque de la gare a le bras droit en plastique.

Mon coiffeur m’a fait une passe magnétique pour que je trouve une copine !

Je suis déprimé.

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Nouvelle chanson : « Fois  ».

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Je suis allé porté ma voiture à la révision ce matin, j’en ai profité pour aller faire un tour dans le Jardin des Plantes en fleurs.

J’ai reçu un mail de mon grand-frère m’annonçant la naissance de Louison, photos à l’appui.

J’ai été voir « Qui a tué Paméla Rose  », assez marrant.

Lionel Delamotte m’a envoyé une nouvelle compile, incluant des raretés de Daniel Johnston et d’autres inconnus de moi pour la plupart. Il y une chanson de Michel Polnareff que je ne connaissais pas : « Rosy  », de ses débuts, pas mal du tout !

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Je suis parti avec Mathieu Champs vendredi à La Bazoge, après l’avoir attendu chez son père qui m’a offert une bière.

On est passé chez Anthony Beaufils avant de se rendre au plan d’eau . Anthony a l’air de se faire à son nouveau travail, et s’est acheté une 125 rose-violette.

J’avais rendez-vous à 19h15 pour la balance, mais en fait je l’ai faite quand je suis monté sur scène à 21h30.

En attendant on a discuté un peu avec dr Kaos et consorts, et je me suis fait une petite sieste au soleil, dans l’herbe au bord du plan d’eau. J’ai été réveillé par le passage de quatre collègiennes qui rigolaient. Elles ont fait dix mètres et se sont arrêtées derrière des arbustes. Elles continuaient à rigoler en me jettant des coups d’oeils.

Francis Vigneron de la médiathèque est venu me voir, étant du coin. Anthony est arrivé avec Sandrine « Floc-Floc  », Emmanuel Landais et sa copine Christelle. Babar est arrivé peu après ainsi que d’autres de leur bande de copains.

Comme je jouait tôt et en premier, il n’y avait pas beaucoup de public, mais pas mal de têtes inconnues. Il y avait notamment une jeune fille habillée en blanc que je voyais souvent il y a deux-trois ans à mes concerts, assez jolie.

Mon concert n’était pas exeptionnel, et l’ambiance plutôt molle, sauf dans les deux dernières chansons. Christelle Balluais et Marie Brillard sont arrivées en plein millieu. J’ai passé le plus gros de la soirée après avec elles.

Kaos et Amandine « Caca  » ont craché du feu, ça donnait chaud.

Josepha m’a présenté son copain.

Je suis rentré avec Mathieu avant la fin car on devait se lever tôt. Il m’a dit que sa chatte Sidonie était morte d’un cancer, alors on a écouté le dernier Cat Power.

Hier soir j’ai joué au Lézard pour la fête de la musique. On avait peur car le café Crème avait mis une scène techno dans la rue. On entendait les rythmes entre mes chansons, mais sinon je suis arrivé à couvrir, tout du moins pour ceux qui étaient devant moi. Denis Cochin qui a fait mon son à la dernière minute à eu l’idée de prendre la batterie (sans baguette !) pour m’accompagner sur certains morceaux, ce qui rendaient bien. Surtout sur : « Et ça ne parle pas  », et : « L’Ame du Mans  », version longue avec le volume de ma guitare à fond, on aurait dit du Nirvana. Les gens ont d’ailleurs pogotés et slammés ! J’ai changé le premier couplet de cette chanson, Emilie Etienne étant revenue de Slovénie.

Un groupe de lycéens habitués de mes concerts ont écrit mon nom sur leurs bras et sur leurs ventres au marqueur noir. Arthur avait mis pour la deuxième fois le t-shirt qu’il a fait à mon effigie.

L’une d’entre elle, Mathilde m’a fait un poutou à la fin de la chanson consacrée.

J’ai eu droit à mon premier jeté de petite culotte (usagée !) par Nathalie, qui m’a roulé des pelles à deux reprises pendant le concert. J’ai réussi à obtenir le même traitement par sa copine Morgane, en prenant le public à partie ! Josepha elle par contre a refusé, et à même pris mon micro pour se lancer dans un pamphlet féministe !

C’était un bon concert, avec une bonne ambiance de fans ! La meilleure manière de cloturer ma tournée.

J’ai discuté avec Johnny Payelle, que je n’avais pas vu depuis longtemps. Il est à Nantes.

Je voulais rentrer me coucher mais je n’ai pas pu m’empêcher de m’arrêter au Barhouf . C’est la première fois que je voyais Samuel depuis son accident. Il servait et avait l’air plutôt en forme. Olivier Roboam m’a présenté Léonor, la soeur de Romain, qui en fait m’avait vu jouer la semaine dernière au 1929. Fonzie m’a payé un gin fizz.

J’ai suivi Léonor et Olivier pour un after chez Jean-Guillaume Raguidau, mais avant d’arriver j’ai bifurqué et suis rentré chez moi.

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Un jour on mangera une galette au chèvre chaud ensemble.

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Le concert des Wampas au Mans est repoussé au 12 novembre.

J’étais invité hier soir à donner un concert privé dans les locaux du Ouest-France.

Après avoir mangé quelques cacahouètes et une tartine de rillettes arrosée de punch, j’ai renversé une poubelle en fer et j’ai commencé le concert. Je me suis approché du directeur pendant : « Vieux pervers  », et d’Emma pour qu’elle me fasse un poutou, sous le regard anxieux de Thomas ! Jean-Noël Levavasseur avait l’air ravi, tout comme Sophie Delafontaine, et comme tous le monde d’ailleurs puisque les dix cd que j’avais amenés sont partis comme des petits pains!

En fait le barbu à lunettes qui a joué : « I wanna be your dog  » au Pop In avec moi fait partie de Temple Temple.

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Première panne d’oreiller depuis six ans que je suis à la médiathèque.

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Le concert des Wampas au Mans est annulé, pour cause de grêve des intermittants du spectacles…

Jeudi je suis allé à Rennes pour jouer au 1929, à la fin de la soirée de présentation du festival «Les Vaches au Gallo».

Je me suis perdu à Cesson-Sévigné, pensant prendre un raccourci pour me rendre chez Tony Papin.

Tony m’a donné mon badge : «Jean-Luc Le Ténia Piss Of». On est allé ensemble au 1929, où plein de fans en furie m’attendaient, notamment un tas de filles mignonnes qui n’arrêtaient pas de me demander une dédicace ou un dessin. Une Lydie m’a aussi donné un badge à mon effigie !

Il y avait Kalchat, qui organisait la soirée, Stiff de la Ferrarock qui la présentait. Pétronille était là, ainsi que Gaël Violet. Lionel Delamotte et Anne Bacheley avaient fait le trajet depuis Nantes pour me voir.

Tony, Anne, Lionel et moi avons pris une table en attendant mon concert. Anne aimerait me faire jouer dans l’auditorium de sa médiathèque de Saint-Herblain. Lionel entend régulièrement dans sa tête ce que pourrait être : «Un poutou» orchestré à la Langley School Music Project !

Mon concert s’est bien passé, à part au début un mec qui squattait le plateau et m’emmerdait. Je l’ai poussé violemment dans le public. A part cet incident, l’ambiance était bien chaleureuse.

Après le concert j’ai encore eu droit à des dédicaces (d’affiches ce coup-ci), parfois ponctuées de poutous .

Je suis allé ensuite avec Romain, Thibaut Allemand et sa copine au Dejazey, qui passait de la bonne musique. J’y ai croisé Steven Schmit un vieille connaissance du lycée, qui était content d’avoir vu ma photo dans ELLE.

J’ai fini la nuit blanche avec Ludovic, Emilie et Hélène, qui voulait danser devant l’Eglise Sainte Anne pendant que je jouais mes chansons, ce que nous avons fait.

Je suis parti à 7h00 du matin, un peu trop fatigué pour conduire, des fois je voyais des bonhommes apparaître sur l’autoroute…

J’ai réussi à dormir un peu, et je me suis réveillé juste à temps pour aller chercher Elena à la gare.

Nous avons commandé deux pizzas avant de prendre la route pour Bouloire, où je devais jouer pour l’ouverture de « l’Estival  ». On a du demander à deux trois petits vieux où était exactement «La Grange à André», alors que c’était super facile à trouver.

En attendant l’heure de la balance, j’ai bu un coup avec Elena devant le château, illuminé de couleurs verdâtres du plus mauvais goût.

«La Grange à André» est une salle ouverte uniquement pour le festival, ce qui est dommage.

J’ai pu jouer quasiment deux heures, avec une petite entracte. J’ai fini avec rappel sur rappel, à la fin je ne faisais plus que des reprises : «I wanna be your boyfriend», «Love me tender» et «Love me do» (à capella celle-ci). A la fin un groupe de cinq mecs s’étaient rapprochés de la scène en se mettant torse nu, il y en a même un qui a réussi à slammer sur ses quatre congénères, c’était drôle !

Elodie Caignart avait l’air contente.

Elena et moi avons fini la soirée à regarder des clips de M6 et un documentaire sur des poissons bizarres et colorés.

Samedi nous sommes allés rejoindre les autres du forum des Wampas à «La Fourmi», avant le concert des Wampas (que j’appelle aussi Les Beatles), à la Cigale.

Sandrine, la femme de Didier était venue avec Diego et Arnold. Je me suis rendu compte après leur avoir dit bonjour que j’avais mon t-shirt de Jean-Louis Costes ! J’espère qu’ils n’ont pas fait attention !

Je voulais voir le concert de la fosse, mais les forumeux et des inconnus m’ont acclamé, porté et jeté sur la scène avant l’arrivée des Wampas. Je me suis mis en position triomphante pour bien me faire applaudir, puis j’ai plongé dans la foule, aidé par Nours qui m’avait poussé.

A peine redescendu, ils se sont mis à crier «Jean-Luc à poil !», et à me reporter alors que je me débattais pour redescendre sans succès. Ils ont voulu m’arracher mon t-shirt pendant qu’une fille déboutonnait ma braguette. Ça devenait dangereux car mes lunettes allaient être broyées, alors je les ai engueulé franchement et ils m’ont laissé regagner le côté droit de la salle, le t-shirt tout distendu.

Du coup j’ai assisté au concert sur la gauche entre la porte des backstage et celle des chiottes. Mais je dansais quand même. Le concert était très bien, avec canon de neige sur : «Ce soir c’est Noël», et un duo revival avec le chanteur des Olivenstein sur : «Fier de ne rien faire» !

Après tout les forumeux étaient invités à monter dans la salle du catering, ce qui était pas mal.

Elena et moi sommes allés dormir chez Didier, en prenant le métro avec Ben Sam.

Le lendemain Arnold nous a fait une démonstration de ses talents aux dominos-cascades.

Didier a reçu une proposition d’Olivia Ruiz de la Star Academy pour faire un duo sur une chanson intitulée «On est S.M. et on s’aime» ! ( Il va refuser !).

On a mangé des sandwichs turcs sur le balcon.

Elena m’a suivi chez Cécile Magdelon qui m’a donné la vidéo de mon concert à Trappes, avec un petit bout de celui des Wampas. Mais Cécile a censuré le passage de vingt secondes où elle est filmée dans le public en train de chanter…

Elena est repartie chez elle.

J’ai accompagné Cécile au Pop In rejoindre Alexis du forum, qui m’a proposé de participer à la soirée «open mic». Je ne pensais pas que les groupes et interprètes de cette soirée allaient être aussi bien. Comme Lisa, la sœur des mecs d’Herman Dune. Le problème c’est qu’ils n’étaient présentés que par leurs prénoms… Il y avait aussi David Scrima.

Quentin Rollet était là, mais n’a pas joué car son saxophone est en réparation.

J’ai joué au début et à la fin. Chaque participant devaient jouer par tranches de deux ou trois chansons.

Tout a la fin, devant un public de trois personnes, j’ai chanté «I wanna be your boyfriend» accompagné par un autre des mecs d’Herman Dune (un barbu avec des lunettes !)

Gérard Séguin veut me faire jouer à : «La Poudrière», à Belfort, le 14 et 15 novembre, lors d’une manifestation de songwriters. C’est la première fois que je jouerai aussi loin du Mans !

Il y avait huit petits canards en cire pendus au plafond du Pop In.

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LA GRANDE NUIT DES DIVAS OPPRIMEES

Je me suis perdu samedi à Rouen cause de la signalisation merdique, mais je suis arrivé à Amiens dans les temps, après avoir écouté le vrai « Tommy  » des Who à fond dans ma voiture.

J’avais encore du temps avant la balance, alors Flo de la Lune des Pirates m’a amené au festival de BD, où elle m’a mis entre les mains de Raphaël qui m’a fait visiter. Il y avait une expo Mezzo et Pinelli.

J’ai rencontré Jampur Fraize, à qui j’ai acheté : « Les dessous de Terminal Beach  », qu’il m’a dédicacé.

Ensuite j’ai rapidement fait ma balance, pendant que mr Gnâ et Laure finissait d’accrocher les couvertures des anciens numéros de Jade dans le bar de la Lune.

Je suis allé manger avec les groupes à « La soupe aux cailloux  » . J’ai bien ri avec les Cowboys From Outerspace, qui étaient venus avec Lucas Trouble qui m’a filé un de ses disques : « Electrochoc and Carrousel of death  ». Le bassiste des Cowboys , qui est croque-mort, nous a raconté deux histoires pas piquées des vers !

Le dîner était très bon, j’ai pris de la terrine de poisson en entrée et du poulet sénégalais ensuite. Je n’ai pas eu le temps de manger mon gâteau au chocolat car le patron de la Lune est venu me chercher.

J’ai joué devant peu de monde, un concert plutôt intimiste mais pas mal.

Le concert des Cowboys From Outerspace m’a bien plu, des passages vraiment transportant, avec Lucas Trouble qui malmenait son orgue (qui est d’ailleurs tombé une fois !).

Des jeunes filles d’Amiens qui étaient venues rien que pour moi m’ont demander de leur chanter : « elle rote  » et : « un monstre d’érotisme  » à capella. Je me suis exécuté et j’ai eu droit à quelques poutous, dont un vrai prolongé !

J’ai rencontré deux autres membres de Jade pendant le concert de Big Boss Man, dont Kreutzfeld Jacob je crois, qui m’a rappelé la première cassette que je leur avais envoyée et qu’ils avaient descendue : « Ton nouveau cd n’a rien à voir… le ton !  ». Il m’a filé le dernier et ultime numéro de Jade, tiré à seulement 2500 exemplaires, avec une chronique ce coup-ci positive de mon disque. J’ai eu ma revanche !

J’avais ensuite rendez-vous au Goodness avec Laboloche, un membre du forum des Wampas que je n’avais jamais vu. Il a fallu que je demande à toutes les tables s’il n’y avait pas un Labaloche parmis eux, et à chaque fois on me faisait le même gag : « Labaloche c’est moi !  ».

Enfin j’ai trouvé le vrai Labaloche, à la seule table qui restait !

Il m’a présenté ses amis et m’a avoué son amour du métal. Avant la fermeture Labaloche m’a fait boire un truc flambant avec une paille. « Avale les flammes à la fin  », ça je n’ai pas vraiment pu, et j’ai craché le fond sur ses chaussures !

Le lendemain midi j’ai retrouvé Raphaël au festival, qui était embêté à cause de la grêve des trains, causant des problèmes pour le retour des dessinateurs. Il m’a raconté le plus beau concert qu’il avait vu : Jonathan Richman à La Lune des Pirates.

Je me suis un petit peu baladé dans Amiens, qui est une ville plutôt jolie.

Je me suis perdu encore plus longtemps à Rouen au retour, avec l’essence dans le rouge !

LNA du forum des Wampas m’a fait de drôle de petits dessins, au cours d’un chat avec elle et Gawelle.

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j’ai enfin eu le gratuit : « West Info  ». Mon interview par Dimitri Lamoureux, bonne, détonne par rapport au reste.

40 000 exemplaires quand même !

J’ai été au bouclage de Bazar hier soir. J’ai donné un strip où je me dessine en Eminem : « Jean-Lunem  », et deux dessins effectués sur place.

Il faut que j’aille à Amiens tout seul en voiture pour mon concert à la Lune des Pirates, ce qui m’ennuit un peu vu la longueur du trajet.

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J’ai des petits problèmes à l’articulation du genou gauche depuis hier.

« West Info  » est paru, mais je ne l’ai pas encore vu. Mon interview prend une page entière, avec la photo. Pour le reste du gratuit, un autre rédacteur en chef leur a imposé des modifications de dernière minute, notamment sur la couverture… le MUC 72 m’a volé la vedette !

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Le reportage de Clockwork Productions passera sur Canal 8 à partir de dimanche.

Les affiches des Wampas sont sur les murs du Mans.

Pour mes 28 ans, je suis allé au cinéma avec mes parents après une crêperie, voir Un homme, un vrai» des frères Larrieux . Je préfère de loin «La Brèche de Roland».

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Deux nouvelles chansons : «A coups de pioche», et «La Rose d’Ispahan» en duo avec Sandy «La Murène» Loyan-Raison.

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Concert assez fortiche des Wampas hier soir au festival d’Aucart-de-Tours.

Après avoir mangé une salade de pâtes et de surumi amoureusement concoctée par Marie Brillard pour Christelle Balluais et moi, nous avons marché un peu plus longtemps que prévu, vu l’effet de l’alcool sur Marie. Elles n’arrêtaient pas toutes deux de se remettre du rouge-à-lèvre vaillant, et je me suis planté dans un poteau en parlant à Marie, bon vieux gag non-prémédité qui nous a obligé à nous arrêter à un abris-bus, le temps qu’elle s’arrête de rigoler.

On est arrivé au lac juste quand les Wampas commençaient. Je voulais aller devant, mais les filles ne supportaient pas la grande foule collée, on s’est donc reculée. On a essayé de danser un peu, mais on tombait tout le temps.

On s’est reculé encore un peu.

Elles ont commencées à s’allonger et à fermer les yeux. Marie m’a demandé de l’accompagner plus loin car elle était malade. Je pensais qu’on reviendrait tout de suite après qu’elle se soit soulagée, mais elle voulait dormir. Je suis retourné dans la foule pour retrouver Christelle sans succès, il y avait vraiment beaucoup de monde.

Finalement elle nous a retrouvé, mais Marie ne voulait toujours pas bouger. Ma main a glissé sur le vomi de Marie. J’ai veillé sur elle comme un gentleman pendant que Christelle assistait aux autres concerts.

La tête contre le ventre de Marie endormie, je regardais le ciel en écoutant les Wampas.

Nous avons tous trois dormi dans l’appartement de Marie.

Le lendemain, nous sommes retournés au joli parc du lac, pour tenter de retrouver sans succès les lunettes de vue que Marie avait perdu.


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