juillet 2004

Posté le 31 juillet 2004

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Tu remonterais l’allée en claquant des doigts comme il l’a fait, toi ?

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Elle alluma sa cigarette en me regardant du coin de l’œil.

-Tu ne m’aimes pas, hein ?

Je rigolais :

-Pas vraiment, non. Je pense que tu n’apportes rien de bon à Charles, et je suis pressé que tu partes de cette ville.

Elle écrasa sa cigarette sur laquelle elle n’avait tirée qu’une seule fois.

-Tu seras vite exaucé, rassure-toi.

Elle avait quand même l’air un peu triste.

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Hier je me suis fait couper les cheveux dans une galerie marchande. J’ai eu le rendez-vous tout de suite, avec une nana. Elle m’a lavé les cheveux et j’étais tout désemparé. Après devant la glace, elle a déposé deux revues : une d’automobile et une de cul. Je sentais ses cuisses contre moi. Elle a amorcé la conversation. Quand je lui ai appris que je travaillais dans une médiathèque elle m’a dit qu’elle ne mettait jamais les pieds dans ce genre d’endroit. Je lui ai répondu qu’elle avait tort, qu’il y avait plein de dvd et des gens qui venaient là uniquement pour faire des rencontres. Après on a discuté de seins, de soutien-gorge et de certaines filles qu’elle connaissait, vraiment c’était des pouffiasses, et qu’un ami à elle, il avait trompé sa copine avec une autre (moi : « Quel salaud ! ») parce qu’elle avait de gros seins, mais en fait c’était du rembourrage. A ce stade de la conversation j’ai cessé de faire semblant de ne pas avoir envie de feuilleter le journal de cul. Je suis tombé sur des pages où une fille en string se frottait contre des tombes. Sur le ton de la rigolade, j’ai fait semblant d’être choqué…elle était un peu gênée…

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Iga Biva style !

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1-Acheter une œuvre d’art.

2-Trouver une fille présentable.

3-Faire du roller sur la table de la cuisine.

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J’ai visionné deux films tristes cette nuit : « Pollock » d’Ed Harris, et : « La famille Tenenbaum » de Wes Anderson.

François Tarot m’a envoyé le nouveau Son du Mois.

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Hier soir, je suis allé voir : « Atomik Circus » avec Frédéric. Puis nous avons bu des bières au Little Café, avec Julie Chenot la très jolie serveuse, et René Guyomar’ch.

J’ai donné la cassette de la chanson que j’avais improvisée sur Canal B par téléphone à Julie (la chanson parle d’elle). Elle a eu son concours d’infirmière.

J’ai discuté des Who avec René (on était en train d’écouter un live).

Frédéric et moi avons continué au Lézard. J’ai demandé à Clélia de me dessiner.

Frédéric est parti, moi je suis resté a discuter avec Béatrice et Pascale qui aidaient Mitch au service. J’ai suivi la petite troupe (Vince, Sandy, Ben, Julien, Béatrice, Mitch…) au Stan, où j’ai obtenu un bisou sur la joue de la part d’une jeune Jeanne, avant de scotcher sur un fauteuil. Dès que j’ai repris un peu mes esprits je me suis traîné chez moi.

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Hier soir, nouvelle chanson : « Qui m’aime en secret ? ».

J’ai regardé le documentaire d’Arte sur le fin de l’industrie du disque, puis : « Hulk » de Ang Lee.

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Je donne un coup de poing ferme dans la cloison sud de ma cuisine, je la perce. Je donne un coup de talon robuste contre le mur nord de mon séjour (celui où il y a la fenêtre), je le traverse. Je déchire de mes deux bras le plafond de ma chambre, après avoir créé une faille à coups de boule. Le lit de ma voisine tombe. Le lit est vide, je le dépiaute. D’abord avec les mains puis avec les dents.

Ma poitrine échauffée est rouge, je respire très fort, avec des grognements, j’ai les yeux révulsés. Je retourne dans le couloir, je tambourine d’un côté et de l’autre du plat de mes poings. Ca fait des petits pets dans le plâtre. J’arrache le combiné de l’interphone, je le racle contre la boite à fusibles.

Je renverse ma bibliothèque, qui va se fendre sur ma table basse, les livres tombent sauf ceux du bas, qui restent à moitié dedans. Je prend la chaise pliante en bois et je m’en sers pour déboîter la chaîne hi-fi, que j’achève, une fois mise à terre, avec le tabouret aux pieds de métal.

Je m’allume une cigarette, vérifie que mes clefs sont toujours dans la poche de mon pantalon, sors et referme derrière moi.

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Le mot : « dommage » n’a rien à voir avec : « prairie », de même que : « salon » n’a rien à voir avec : « idée ». « Heure » n’a aucun rapport avec : « étudiant », « flan » aucun avec : « système » et : « glace » aucun avec : « tiroir ». De même que : « désir » ne trouvera jamais un seul lien tangible avec : « voirie », ni : « grappe » avec : « transe », « chips » avec : « classe », « trait » avec : « règne », « rouler » avec : « gaufre », « clinique » avec : « réunir ».

On peut à la limite trouver un rapport entre : « huile » et : « voilà », mais faut vraiment chercher la petite bête.

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« Inutile d’avoir des sous
quand elle est au rendez-vous. »

(Etienne Charry)

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Le hors-série rock français de Rocksound, avec l’interview croisée de trois pages, est paru.

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Hier soir Adrianne est venue manger des pâtes chez moi, et boire un peu de cidre.

Ce matin j’ai confectionné la pochette de : « Ténia-Mania » version-cd.

Cécile Magdelon a eu son DEA avec mention.

Cet après-midi, après le lavomatic, j’ai photocopié la pochette. Puis j’ai acheté : « Eminem mots pour mots », de David Stubbs.

Ce soir j’ai apporté le cd à Bérénice et Frédéric. On a bu un jus d’orange dans leur jardin.

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Hier en début de soirée, je suis allé voir : « Spiderman 2 », avec Bérénice, Frédéric et Mathieu. Je me demande si la grande godiche du film (la fille du proprio de Peter Parker), aura un rôle plus développé dans le 3.

Après je suis sorti en ville. J’ai discuté un peu avec Trouden au Lézard, avec Olivier Roboam au Barouf, où Dominique Chaudemanche et Philippe m’ont invité à découvrir un nouveau bar-restaurant : L’Epicerie du Pré, tenu entre autre par Dimitri Lamoureux.

Nous avons bu ensuite un coup au Stan. Philippe nous a appris qu’il connaissait un des frères Poiraud, réalisateur de : « Atomik Circus ».

J’ai fait un tour au City Bird, où le portier n’a pas voulu me faire rentrer dans un premier temps, parce que je n’étais pas accompagné. Heureusement, il y avait Carole du PCV à l’entrée, et Adrianne aux vestiaires.

Mathieu est passé me rendre visite cet après-midi. On a bu une bière au Havre, et fait un petit sitting au parc du Gué de Maulny.

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People : Emmanuelle Béart vient tourner un téléfilm cet été dans le Vieux-Mans ; un américain, qui ferait partie de la bande à Madonna, a acheté un château dans la Sarthe.

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CLICHE N°1 : Il faut faire croire à la fille qu’elle est unique pour la séduire.

C’est le contraire ! Il faut lui faire sentir qu’elle est comme toutes les autres. Elle veut être regardée, oui, mais pour les mêmes raisons que les autres. Elle veut que vous ne vous intéressiez qu’à elle, oui, comme toutes les autres. Ce qu’elle veut, c’est que vous la considériez comme vous considérez toutes les femmes que vous entreprenez de séduire. C’est à dire comme une fille que vous avez envie de baiser.

CLICHE N°2 : C’est quand on arrête de chercher qu’on trouve une fille.

C’est le contraire ! Plus vous cherchez, plus vous avez de chance d’en trouver une. Plus une fille sentira que vous avez besoin d’avoir une fille, plus elle sera attirée par vous. Plus vous rencontrez de filles, plus vous multipliez de chance de rencontrer d’autres filles, qui a leur tour vous feront rencontrer d’autres filles. Et si vous n’arrivez pas à sortir avec elles, ce n’est pas parce qu’elles sentiraient que vous cherchez, mais tout simplement parce que vous ne leur plaisez pas. Alors cherchez, cherchez encore. Le temps et votre ténacité finiront par payer, et celles-là même qui vous rejetaient jadis finiront par vous trouver du charme.

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Hier soir, j’ai été invité à la crémaillère d’Emmanuel Landais et Christelle à La Suze.

Il y avait Annabelle (sœur d’Emmanuel), Yann (frère de Christelle), Simon, Gaëtan et Romuald.

Bien sagement j’ai dormi sur place.

Cet après-midi, Mathieu m’a invité à voir : « Shrek 2 » au Méga CGR.

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J’ai acheté de nouvelles montures pour mes lunettes, plus petites, plus légères, plus souples et plus solides.

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J’ai reçu : « Moi je », la bande-dessinée d’Aude Picault.

J’ai passé l’après-midi entière chez Frédéric, pour copier les chansons qui constituaient ma cassette : « Ténia-Mania » de mon mini-disc sur cd, à l’aide de son graveur de salon.

Nous avons copieusement goûter, avec des petits pain au lait et du fromage.

Après avoir été chercher Bérénice, elle nous a cuisiné du poulet au curry, sa spécialité.

Ils pensent que c’est un saumon qui est sur mon t-shirt.

Puis nous avons fait une petite ballade dans les rues de leur quartier, en passant devant la maison des sœurs Papin.

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Hier soir, une fille énervée a achevé de casser mes lunettes en me giflant, et les flics m’ont chopé au volant bien imbibé.

Mathieu est venu me donner la vidéo d’Arte de : « Léo, en jouant la compagnie des hommes », d’Arnaud Desplechin. Nous l’avons visionnée ensemble, après que je lui ai relaté mes malheurs de cette nuit.

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NO
TO
RI
ETE

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CE QU’IL FALLAIT REPONDRE AU QUESTIONNAIRE POUR UNE FILLE QUI VOUDRAIT SORTIR LONGTEMPS AVEC MOI

1-Souhaitez-vous avoir des enfants, et en avez-vous déjà ?
Non

2-Avez-vous un chien ?
Non

3-Quel âge avez-vous ?
Entre 20 et 26 ans

4-Quel est votre métier ?
5-Quel métier voudriez-vous exercer ?
Je laisse les questions 4 et 5 en suspens…

6-Aimez-vous voyager ?
Non

7-Lisez-vous, et si oui, quoi ?
Suspens aussi…

8-Vous droguez-vous, et si oui, avec quoi ?
A part les clopes rien.

9-Aimez-vous les boites de nuit ?
Non.

10-Aimez-vous le cinéma, et si oui, quel genre de films ?
Suspens…

11-Aimez-vous mes chansons ?
Oui

12-Voulez-vous avoir une maison ?
Non.

13-Considérez-vous qu’une pipe ne se fait qu’en échange ou en récompense d’autre chose ?
Non.

14-Croyez-vous aux horoscopes ?
Non.

15-Qu’est-ce qui vous fait rire ?
Suspens…

16-Combien de fois vous brossez-vous les dents par jour, et avez-vous de bonnes dents ?
Deux fois, et oui.

17-Avez-vous des piercings ou des tatouages ?
Non.

18-Qu’écoutez-vous comme genre de musique ?
Suspens…

19-Etes-vous de gauche ou de droite ?
Gauche.

20-Comment sont vos seins ?
Beaux.

21-Et vos fesses ?
Belles.

22-Avez-vous une maladie grave ?
Non.

23-Faites-vous de l’herpès ?
Non.

24-Etes-vous croyante ?
Non.

25-Etes-vous en possession de tous vos membres ?
Oui.

26-Avez-vous des troubles alimentaires ?
Non.

27-Avez-vous un copain/mari ?
Non.

28-Avez-vous des ex jaloux et violents ?
Non.

29-Etes-vous en possession de toutes vos facultés intellectuelles ?
Oui.

30-Avez-vous déjà séjourné à l’hôpital psychiatrique ?
Non.

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LES PLANS DRAGUES DE L’ETE (pour les mecs)

1-Vous étalez votre serviette de bain sur la fille, puis vous vous allongez dessus comme si elle n’était pas là.

2-Vous lui demandez une cigarette. Si elle n’en a pas, vous lui en proposez une.

3-Vous faites semblant d’avoir un accident de moto juste devant elle. Si elle est sympa elle viendra vous voir à l’hôpital.

4-Au restaurant, jetez votre calamar plein de sauce en l’air. S’il retombe sur sa tête, elle prendra ça pour un signe du destin (les filles adorent ce genre de trucs).

5-Baisez toutes les meufs du camping. Elle aura trop peur de passer pour une conne si elle ne l’a pas fait avec vous.

6-Vous l’invitez à boire un coup et vous lui payez une maison, comme ça, sans prévenir (les filles adorent les surprises).

7-Vous la suivez jusqu’à ce qu’elle se retourne. Là vous lui demandez pourquoi elle vous suit.

8-Faites un croc-en-jambe au mec qui vend des chouchous sur la plage, ça la fera rire (et femme qui rit…)

9-Dans un magasin de souvenir où elle cherche un souvenir, achetez absolument tout. Elle sera bien obligée de vous prendre comme souvenir.

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Mais puisque je vous dis que je ne suis PAS un intellectuel !

Je chipote dans les livres, je regarde des œuvres d’art sans même chercher à savoir leurs noms, je n’ai aucun respect pour le discours universitaire, ni pour les grandes figures culturelles établies.

LE TEST DE L’ETE DES FILLES (il faut compléter les pointillés, c’est ça)

1-Oulah, vous êtes à la plage, et vous avez oublié d’apporter … ?

2-Vous travaillez tout l’été, mais le soir vous… ?

3-Bon, visiblement il n’y a personne dans… ?

4-Qu’est que c’est que cet abruti avec… ?

5-N’y a t’il donc personne pour me… ce midi ?

6-Ni une, ni deux, je… avec… dans…, trop marrant !

7-Si seulement je n’avais pas … hier soir au restaurant, aujourd’hui je ne serai pas…

8-Avec cette jupe, j’ai vraiment l’air …, tu ne trouves pas ?

9-Mince, les vacances sont finies, et je n’ai même pas…, que m’arrive-t’il ?

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Tiens, des droits d’auteurs…

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Petit tour au plan d’eau de Mansigné cet après-midi, avec Frédéric.

Le soir nous avons retrouvé Bérénice au Palais, pour aller manger mexicain à la Cantina.

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CHARLES ET SON CLAIRON

La légende voulait que Charles Simple se soit débarrassé d’un requin en lui enfonçant les deux pouces dans les yeux. Peut-être était-ce la raison de son formidable succès avec les femmes. En tout cas aucune ne lui résistait, et je suis bien placé pour en parler, puisque j’ai été son ami proche pendant huit ans.

Il me disait souvent : « elles viennent vers moi, et je sais toujours quoi faire ». J’ai bien tenté de lui extorquer quelques conseils, mais ça ne fonctionnait jamais avec moi. La seule fille avec laquelle je sois sorti l’avait fait pour se rapprocher de lui.

Mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Ma jalousie était écrasée par mon admiration pour lui, en plus il était vraiment marrant.

Une seule lui échappa, et je sais que dans sa tombe il rêve encore de l’embrasser.

Elle s’appelait Anne-Laure Clairon, et n’a passé qu’un été au Mans. Charles l’avait repérée dès la première semaine de son arrivée. Elle marchait rue des Minimes, lui sortait du Photo Station. Elle lui avait demandée la direction de la rue Thoré ; comme il habitait rue Chanzy il l’a accompagnée. Dès cette première conversation, il a su que les choses seraient différentes avec elle. Elle lui résistait sans qu’il arrive à comprendre de quelle manière. Ce qu’il constatait, c’est que pour la première fois il ne savait pas s’y prendre avec une fille, et que cette fille l’attirait tout particulièrement. La facilité serait de dire qu’elle l’attirait parce qu’elle lui résistait. Les choses étaient un peu plus compliquées.

Anne-Laure était très jolie, je l’ai vue trois fois. La première c’était dans la Grande-Rue du Vieux-Mans, où elle se baladait avec mon ami. Je n’avais vu de lèvres aussi faites pour le baiser, et il a fallu qu’elle les collent sur ma joue pour que j’arrête de les regarder. Bien sur, le reste de son visage était à la hauteur de cette bouche, mais tout semblait tourner autour. Après avoir échangé quelques mots, ils reprirent leur marche, et je pus contempler le derrière de cette demoiselle. Les pavés ne l’empêchaient pas d’avoir une démarche gracieuse et éminemment sexuelle. Mon Dieu, j’étais à mille lieus d’imaginer que Charles ne connaîtrait jamais ce fessier de l’intérieur !

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Sortie plutôt calme hier soir. J’ai fait la connaissance de Louise, Myriam et Pauline des Beaux-Arts.

Aujourd’hui j’ai visionné : « Broadway Danny Rose », de Woody Allen.

Ce soir je me fais chier.

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Hier en fin d’après-midi, Magalie Trudelle et Karim Zadi sont venus me chercher.

José nous a rejoint dans leur maison à la campagne un peu plus tard.

J’ai pris le lapin sur moi et il m’a pissé dessus. Karim m’a prêté un autre t-shirt.

La sœur de Karim est arrivé avec son bébé. Karim m’a lancé un jeu vidéo où il faut tirer sur tout ce qui bouge. J’ai commencé seul, puis Karim et José sont venus jouer avec moi.

La sœur de Karim partie, nous sommes passés à table. Magalie a une fantastique machine à faire les croque-monsieurs, dont nous avons profitée.

Avant le dessert (glace à la vanille arrosée de caramel), j’ai fumé une clope dehors. La pleine lune était grande.

Puis Magalie est partie se coucher. Nous avons regardé entre mecs : « Donnie Darko ». Enfin surtout moi puisque les deux autres se sont endormis.

Cette nuit j’ai rêvé que je me trouvais à une soirée caritative dans une immense salle. J’étais sur un balcon et j’avais le vertige, à cause de la hauteur, mais aussi du nombre incroyable de spectateurs. Il y avait des équilibristes qui donnaient encore plus le vertige. J’ai pensé qu’un jour il y aurait autant de gens pour moi en concert. Un gardien m’a demandé de m’asseoir quelques rangées plus loin, car je risquais de tomber. Je me suis assis dans les rangées du bas. J’ai fais tomber les sous qu’il y avait dans une de mes poches. En les ramassant j’en ai trouvé beaucoup plus, des pièces de vingt euros et des liasses de billets.

J’ai rêvé aussi que Daniel Johnston m’envoyait un mail pour me dire qu’il avait écouté le disque et la cassette que je lui avais donnés à Evreux, et qu’il avait aimé.

L’article d’Olivier Stupp sur moi est dans le Technikart de ce mois-ci !

Je suis allé voir : « L’armée des morts » avec Frédéric Briche en début d’après-midi. Puis nous nous sommes remis de nos émotions en buvant des bières chez lui. Il m’a fait écouter les chansons qu’il a enregistrées cette semaine.

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Ma nouvelle cassette est prête. Elle s’appelle : « Joli cadre ».

La branche gauche de mes lunettes s’est cassée. L’opticienne m’a fait une soudure. Désolé : je vais garder ces montures quelques temps encore.