Jean-Luc Le Ténia mène une double vie. Médiathécaire à la ville du Mans (Sarthe) dans la journée, il compose des chansons le soir. Le bougre n’est jamais en panne d’inspiration puisqu’excusez du peu, il compte 300 titres à son répertoire. Une oeuvre fleuve dans laquelle il a puisé mercredi, pour offrir au public morlaisien le concert le plus décalé de la 8 e édition de Panoramas.
«Meilleur chanteur du monde»
Seul en scène avec sa «gratte», Jean-Luc Le Ténia balance un punk-folk débordant d’humour, de rage et de poésie. Du 3 e ou 4 e degré penseront certains. Pas si sûr pourtant. Celui que Didier Wampas a élu «meilleur chanteur du monde» semble plutôt faire rutiler ses propres noirceurs dans un spectacle kitchissime et réjouissant en diable. «Je ne veux pas passer un nouvel été sans amour», éructe le drôle d’oiseau. Qu’il n’en doute plus désormais : l’affection des Morlaisiens (des Morlaisiennes ?) lui est acquise…