il faut que je parte du Mans

Posté le 28 novembre 2010

 

IL FAUT QUE JE PARTE DU MANS

(Auteur-compositeur: Jean-Luc LECOURT, alias: Jean-Luc Le Ténia)

accords: do la# sol# fa

1-Je rentrais une fois de plus chez moi

seul en pensant: « on se moque de moi ».

Et le trottoir en ciment

était moins dur et froid que mon sentiment

que cette ville que j’aime

ne voulait plus de moi

Refrain: Et je me disais: « il faut que je parte du Mans ».

Et je me disais: « il faut que je parte du Mans ».

2-Il y a ceux qui dansent et ceux qui font danser

Ceux qui sont en vacances, ceux qui sont travaillés

Ceux qui sont en latence, ceux qui sont développés.

Refrain: Et je me disais: « il faut que je parte du Mans ».

Et je me disais: « il faut que je parte du Mans ».

3-Ailleurs ce serait différent, les gens seraient différents,

les filles seraient différentes, moi aussi je serais différent.

En attendant je rentre, mais qu’est-ce que j’attends?

Qu’on me prenne par la main, qu’elle me dise: « viens,

ici tu serais bien, tu n’es pas un chien. »

Refrain: Et je me disais: « il faut que je parte du Mans ».

Et je me disais: « il faut que je parte du Mans ».

4-Et le ciel était vide d’étoile,

gris en pleine nuit, une lune froide.

Je n’avançais pas, je n’allais nulle part

Les gens que je croisais ne me voyaient pas

Je disparaissais, je n’existais pas

Je n’étais plus qu’une, âme morte ce soir.

Refrain: Et je me disais: « il faut que je parte du Mans ».

Et je me disais: « il faut que je parte du Mans ».

5-Je suis arrivé dans mon appartement

Et j’ai regardé la photo de cette femme

que je n’aurai jamais, qui a l’air si calme

et si tourmentée, un drôle d’état

J’ai perdu la clef, j’ai perdu mon éclat

Je t’ai appelé, mais tu n’étais pas là

mes dents de lait sont dans un tiroir.

Refrain: Et je me disais: « il faut que je parte du Mans ».

Et je me disais: « il faut que je parte du Mans ».

6-Je me suis réveillé, l’air était différent,

Je suis abimé, mais je suis vivant

Je me suis habillé, il est encore temps

Le vent a tourné, le ciel est blanc

Je prends mon billet, et j’attends

le TGV, la dernière chance.

La gare est désertée, la guerre avance

Moi j’ai déserté depuis longtemps.

Prends-moi dans tes bras (11 x)

Refrain final: Et emmène-moi loin du Mans (5x)

Ouh…Ouh…Ouh….


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