1999

Posté le 14 mars 1999

 

1999

Janvier:

Le 4, je sors un nouveau mini-fanzine: « Zou les mouches », contenant plusieurs dessinateurs de ma connaissance.

Je commande deux t-shirts de Daniel Johnston.

Je sors une nouvelle cassette sous le nom de 21h21: « névrose narcissique », contenant 19 chansons.

Le 18, je vais chez Delphine Duchemin pour préparer une émission spéciale P.J. Harvey.

Le samedi 30, j’invite Delphine Duchemin et son ami Florian Louveau, ainsi qu’Amaël Bougard et sa copine Delphine. Je bois beaucoup trop de vin blanc et de vodka. Je casse mes deux guitares et commence à donner des coups de pieds dans la télé. Appeurés par ma conduite, mes invités s’en vont. Après je sors en ville. Le lendemain je ne me souviens plus de ce que j’ai fais en ville. Je vois mes deux guitares cassées par terre. J’écoute le passage où je me suis enregistré sur cassette, où je casse l’une de mes guitares. Je me sens super mal, alors je décide d’aller au cinéma. Là je me rends compte que mon vélo n’est pas dans le garage. Je le retrouve garé au centre-ville. Je vais voir un film asiatique au Ciné-Poche, avec la gueule de bois.

Février:

Le 14, je vais voir les Wampas qui jouent en concert à Paris, spéciale Saint-Valentin.

Nadine Pinault, que j’ai rencontré sur les conseils de Didier Wampas (elle les a accompagné en concert pendant quelques temps), me fait des doubles des nombreuses photos qu’elle a pris des Wampas.

Mars:

Le 4, je vais à l’anniversaire de Nadège Breteau.

Je sors une nouvelle cassette: « mes amis les crabes », sous le nom de Jean-Luc Lecourt. Elle contient 34 nouvelles chansons.

Le 15, je vais voir: « seul contre tous », de Gaspard Noé, au Ciné-Poche.

Le 24, je vais voir Nada Surf au palais des Congrès.

Le 29, je vais voir: « un plan simple », de Sam Raimi, au cinéma.

Avril:

Je dépose une cassette au Wagon, dans l’espérance d’y jouer, sans succès.

Alexis Dulac se fait hospitaliser. Il a une excroissance osseuse au niveau du genou. Je vais lui rendre visite à l’hôpital.

Le 24, Haiku (le groupe de Frédéric Briche et Simon Dutais), et moi jouons au Diabolo Menthe, place Washington. C’est Tony Papin qui a fait l’affiche.

Le 30, je fais une fête chez moi, en invitant le plus de monde possible. C’est la grosse ambiance, je jette des gâteaux d’appéritifs partout, l’un des invités vomi par terre etc… La fête dure toute la nuit. Au petit matin, j’ouvre les fenêtres et balance des instruments-jouets en plastique pour des enfants qui sont en train de jouer dehors.

Mai:

Le 1er mai, dans l’après-midi, les enfants à qui j’avais balancé des jouets m’apportent des brins de muguets à ma fenêtre.

Juin:

Le dimanche 6 juin, je fais la connaissance d’Hélène Bernard lors d’un pique-nique à Rouillon.

Le 12, un concert privé est organisé à Saint-Symphorien, par des étudiants. Plusieurs groupes locaux y joueront. C’est Alexis Dulac qui me branche dessus pour y jouer. Lui-même y jouera avec son groupe Napalm Dance.

Le concert à lieu en plein air, au lieu dit du Mont Porcher. Hélène Bernard, que j’ai invitée, vient avec sa sœur Sandrine. Sandrine Bernard deviendra une amie, je la surnommerai: « mon manager ». Mon concert est assez punk, le public est consterné, à part les copains d’Alexis qui restent devant la scène. A la fin je casse ma guitare. Après c’est Alex qui doit jouer, mais comme les réglages de la balance trainent, et qu’il est complètement bourré, il fait tomber un des gros amplis, et tous les concerts sont annulés. Alex, ses amis et moi décidont tout de même de rester, malgré que les organisateurs fassent la gueule. La nuit tombe et un feu est monté. Thomas « roukmout » est défoncé et prend une buche incandescente à pleine main. Je jette les restes de ma guitare au feu, les étudiants sont dégoutés. Il n’y a plus de bières à boire, quand soudain j’en trouve une qui traine. Un des étudiants me regarde d’un mauvais œil, comme si je m’étais constitué une réserve. Un peu plus tard, je trouve une autre bouteille dans l’herbe. Je commence à boire et me rend compte que c’est de la pisse. Je ne dis rien pour ne pas montrer que je me suis fait avoir, et pose la bouteille sur un banc. Je fais connaissance avec Sapiens, un ami d’Alex, qui me fera jouer dans des squatts à Paris.

Le lendemain, Alex, moi et d’autres allons chez Marc, un ami d’Alex. Marc me donne une guitare qui trainait chez lui, pour remplacer celle que j’avais cassée au concert.

Je sors une nouvelle cassette sous le nom de 21h21: « mon coeur ». L’album contient 21 nouvelles chansons, et l’intégralité de mon concert à Saint-Symphorien.

Juillet:

Le 2 juillet, Sandrine Bernard m’invite à son anniversaire, à Rouillon. J’y donne un petit concert de vingt minutes. Parmis les invités, il y a surtout des futures institutrices, et un futur flic. Lors de ma chanson: « les chaussettes de bébé », je regarde le futur flic quand je chante: « …je souris aux policiers… ».

du 11 au 17, je vais passer mes vacances à Lacanau, avec Jean-Luc et Philippe Coudray, qui ont une maison près du lac du Moutchik. C’est la première fois que j’y passe mes vacances. Je suis ravi.

Le vendredi 23 juillet, je prends le train pour Briouze, dans l’Orne. Didier Wampas m’a invité à jouer avant eux au festival les Arts Sonics. Je plante ma petite tente avec celles des festivaliers. Avant le concert, je vais me baigner avec Didier au lac. Le concert se passe bien, et les organisateurs me proposent de jouer le lendemain soir, avant un autre groupe. Le lendemain, je noue contact avec les jeunes qui sont dans la tente à côté de la mienne. Nous retournons au lac. Le soir, je me prépare à jouer avant le groupe, je mets un costume de scène, je monte sur la scène pour faire la balance, et là on me dit que je ne peux pas jouer. Je suis en colère, le fais savoir aux organisateurs et retourne dans ma tente. En pleine nuit, j’entends un des organisateurs qui passe devant ma tente et qui m’insulte. Le lendemain matin, je me lève tôt pour rejoindre la gare. Je laisse ma petite tente sur place. En partant, je vois les organisateurs qui se sont mis sur la route et qui chante: « Jean-Luc Le Ténia ». Je ne fais pas demi-tour. Plus tard j’apprendrai qu’une fois que tous les festivaliers seront partis, il ne restera plus que ma tente dans le champs.

Le 31 juillet, je suis invité à jouer au festival de Luché Pringé, dans la Sarthe. C’est Gildas Morinais qu’y m’y emmène en voiture. Après le concert je ferai la connaissance de Julien Moriceau, qui a apprécié ma performance. Puis, avec Anthony Beaufils et sa copine Sandrine, qui étaient venus me voir, nous allons à l’anniversaire d’une amie à eux 40 bornes plus loin dans la Sarthe.

Aout:

Le 3, je vais voir: « j’ai horreur de l’amour » au Ciné Poche.

Le dimanche 8 aout, je prends le train pour Paris, où je passerai plusieurs jours. D’abord je vais avec Alexis Dulac dans le squatt de Sapiens, à Villejuif . J’y passe une nuit à boire des bières et à écouter Alex et Sapiens jouer de la musique. Le lendemain, Alex et moi prenons le RER pour Paris. Ensuite je vais chez Florent Poultier et sa copine Sabine Issanchou, à Belleville. Là, Florent compile sur cd une sélection que j’ai faite de mes chansons parues sur cassettes. Ce sera mon premier cd, sobrement intitulé: « Jean-Luc Le Ténia ». Le lendemain je vais chez Didier Wampas, qui habite près de la Villette. J’enregistre deux-trois morceaux avec ses enfants et lui, sur mon baladeur-enregistreur. Le lendemain, je retrouve Alexis, et nous passerons plusieurs jour chez son ami Samir qui habite place des Vosges. Notre quotidien est essentiellement de rester assis sur un banc dans le parc de la place, à boire des bières et à discuter. De temps en temps nous allons pisser dans un coin de la place, jusqu’à ce qu’un habitant nous gronde. Puis je rentre au Mans.

Septembre:

Le 20, je vais voir: « les convoyeurs attendent » au Colisée.

Le 24, je suis invité par Sapiens à jouer dans un squatt à Paris. Il s’agit d’un squatt qui est menacé de fermeture, et plusieurs groupes sont invités à le soutenir. Finalement, on va dans un autre squatt, plus grand, une espèce de grand hangar porte des Lilas, qui lui aussi menace d’être fermé. Mais il y a des cars de CRS qui se garent devant, et les squatteurs sont amassés derrière la grand porte métallique. Les concerts sont annulés, mais je joue quand même des chansons d’amour pour une jeune fille qui s’appelle Yasmina, pendant que les CRS envoie des fumigènes. Finalement nous sortons par derrière, en escaladant un mur. Yasmina me demande de la réceptionner en la tenant par les fesses. Je lui donne une cassette en souvenir. Puis je vais chez Didier Wampas qui m’hébergera cette nuit-là.

Octobre:

Le premier octobre, je vais voir Mora en concert au Wagon.

Je sors une nouvelle cassette, sous le nom et le titre de: « Jean-Luc’n’roll ». L’album contient 46 chansons, dont celles enregistrées avec Didier et ses enfants.

Du 23 au 24 je vais chez Didier.

Novembre:

J’achète Comix 2000.

Je donne un concert à Montbizot, dans la soirée organisée par Alex. Le concert est assez énergique, et je casse ma guitare après avoir chanté: « dingue de toi ».

Décembre:

Le 11 je retourne à Paris, d’abord chez Florent Poultier, et le lendemain chez Didier.

Le 16, Sandrine Bernard m’a invité à une soirée de l’IUFM. Je m’y rends avec Gildas. Chacun doit amener un cadeau à 10 francs, qui sera redistribué au hasard. Moi je tombe sur un ticket de Solitaire. Le ticket est perdant. Gildas et moi foutons le bordel à la soirée. Les gens, exaspérés, déchirent la pochette de mon cd et le jettent. Sandrine est déçue. A cette soirée je ferais la connaissance de Laurent Lecapelain, qui outre son apprentissage à l’IUFM, pige dans le Maine Libre.

Je sors une nouvelle cassette: « ma tendre et douce nuit ». Elle contient 23 nouvelles chansons, et l’intégrale de mon concert à Montbizot.

Le 31 décembre, je suis invité à passer le réveillon chez Christelle avec ses amis, à Chemiré le Gaudin. Christelle est une rousse qui joue de l’accordéon dans un groupe, que j’ai rencontrée au Wagon. Je me rends au réveillon avec Ludovic Moreau. J’y donne un petit concert. Ludovic fait une chute de tension, alors on lui donne du pain avec du sel. Avant minuit, nous nous rendons tous au Mans pour faire le décompte place des Jacobins. Beaucoup de gens s’y sont réunis pour le passage à l’an 2000. Nous finissons la soirée en allant manger du foie gras, dans la cave d’un bar rue du Port.


Commentaires fermés pour cet article.

Ceci est, et reste, le site officiel de Jean-Luc Le Ténia.
Copyright © Jean-Luc Le Ténia - Webmaster : Tony Papin